Divinement royale ! de Sylvie Vaz

           Divinement royale

Sylvie Vaz

Broché 244 pages 17,95 euros

 Parution Avril 2011

ISBN  978-2-917680-36-0

Editions kirographaires

Le texte de l'éditeur : J’étais étrange car trop dans mon monde, trop rêveuse, trop passionnée, trop différente, bref, j’étais trop. Je faisais partie de ces individus qui ne se contentaient pas de tiédeur. Je voulais une existence faite de brûlures et de glace. C’était tout ou rien. Etait-il inconcevable dans l’esprit d’un humain qu’une fillette pleine d’énergie veuille franchir les limites de la bienséance pour ressentir intensément les émotions de la vie ? Etait-ce pécher que de vouloir mener mon existence hors des barrières imposées ? Je voulais toujours plus. Plus que le réalisable. Plus que l’acceptable. Je voulais plus et toujours plus. Plus de rêve. Plus de passion. Plus d’amour…

Drôle, attendrissante, cette fillette lie soif d'amour et aventures imaginaires. Voilà un roman où vous volerez du début jusqu'à la fin sans vous arrêter ! Des notes de poésie ponctuent par-çi par-là votre voyage…

Mon avis: Ce livre m’a agréablement surprise. La quatrième de couverture ne m’avait pas tellement emballée. trop imprécise peut être. Puis je me suis lancée dans la lecture. Le début est long à commencé puis on rentre dans un univers parallèle, celui de cette petite fille qui est toujours trop quelque chose, bizarre. Elle se construit son propre monde où bien sur elle est la reine. Ce n’est pas de l’égocentrisme mais une sorte de défense. Cette construction de vie autour des contes, des livres et de fidèles amis lui permet d’affronter la séparation avec sa mère et l’entrée à l’école, mais aussi d’apprendre sur elle même. Ce livre est plein de poésie. On aimerait savoir ce qu’est devenue cette petite fille qui dévore les livres, s’invente milles histoires…

Comment se construire quand on est différent ? La petite fille s’invente et se réinvente.

L’auteur aborde avec tendresse le thème de la différence et de l’enfance dans une langue claire et poétique. On se laisse emporter jusqu’à  finir le livre.

Cette critique a été réalisée en partenariat avec le site http://www.les-agents-litteraires.fr